Suite à notre demande de retours d'expérimentation, nous avons reçu des messages de plusieurs enseignants qui nous remplissent de joie.
Si vous aussi vous voulez nous envoyer de tels retours d'expérimentation, vous pouvez le faire par mail en cliquant ici, ou nous écrire un commentaire au bas de cette page (merci d'indiquer votre nom et la ville de votre établissement).
Je suis professeur d'Histoire/Géographie en collège. J'utilise les QCM de jeux-pédago à des fins de diagnostic avant évaluation selon les thèmes du programme.
Une semaine avant l'évaluation de fin de séquence, je dépose sur l'ENT de l'établissement le lien vers le QCM correspondant au thème de la leçon. Je créé un tournoi et je demande aux élèves d'y participer. Ainsi, je peux identifier les élèves les plus en difficultés sur les notions de la leçon et remédier avec eux sur leurs lacunes avant l'évaluation.
Pour les autres, il s'agit également d'un moyen de manipuler ces notions avant l'évaluation et d'être plus familiers.
Nicolas V. Professeur d'Histoire-Géo-EMC à Gravigny
Je suis enseignant en histoire-géographie et formateur numérique dans l'académie d'Aix-Marseille.
J'utilise jeuxpedago.com avec mes élèves pour leur faire réviser les repères du programme et créer une culture commune autour des Tournois. Le vainqueur de chaque tournoi est récompensé par un ou plusieurs points bonus lors de l'évaluation suivante. Les élèves et les parents ont été informés de ce mode de fonctionnement et les élèves commencent à utiliser le site, surtout les sixième. J'apprécie de pouvoir évaluer leur participer et leurs résultats aux jeux grâce à l'espace enseignant.
En tant que parent de deux collégiens, j'apprécie de pouvoir faire travailler mes enfants en autonomie dans les autres matières que la mienne. Jouer à jeuxpedago est une récompense après les devoirs.
Gilles C. Professeur d'Histoire-Géo-EMC à Oraison
J'introduis une nouvelle compétence en collectif. Puis, pour consolider les connaissances, entraîner les savoirs techniques (grammaire, conjugaison, vocabulaire, orthographe, numération, calculs, géométrie, etc) je passe par l'intermédiaire d'ateliers de 20 à 40 minutes.
Ces ateliers sont composés de différents types d'applications:
- cartes à tâches
- logicos
- iPad
- ordinateur : jeuxpedago.com
- jeux
J'apprécie le site jeuxpedago.com pour différentes raisons:
- autonomie des élèves
- rétroaction directe pour les élèves
- côté ludique, mais sans objectif caché derrière un thème ou une approche trop déguisé (je déplore l'approche de certains jeux de www.logicieleducatif.fr)
- suivi des élèves
- choix d'exercices au préalable
- motivation des élèves (le code d'accès) rend le moment de travail très sérieux
Leatitia D. Professeur des écoles à Yverdon (Suisse)
J'exerce 2 fonctions : je suis enseignant à mi temps dans une classe de ce2 cm1 à l'école Aurore de Saint-Léonard.
Sur l'autre mi temps, je suis enseignant ressource TUIC dans la circonscription de Boulogne-sur-Mer 1.
J'ai découvert jeuxpedago suite à un tweet de Charivari. 
Je l'ai présenté à mes élèves il y a un mois et ils ont très vite adhéré.
Je l'utilise de 3 façons différentes en classe :
En exercices d'entraînement suite à un apprentissage .
En exercices à la maison via notre ENT.
En APC pour revoir des notions notamment avec les enfants qui rencontrent des difficultés.
Je tiens à souligner que le site est très facile d'accès pour les élèves et très bien fait. Les parents d'élèves en sont également très contents.
Jérôme L. Professeur des écoles à Saint-Léonard
Je fonctionne en ateliers sur une plage horaire de 40 minutes environ par jour et ce chaque jour de la semaine. Les élèves sont alors répartis par groupes de 6. Lors de ces ateliers, j'essaie de trouver d'"autres manières" de faire travailler mes élèves. (J'entends par là, "autres" que le traditionnel Cahier du jour et les exercices du manuel, que j'utilise aussi bien évidemment : cela peut-être des jeux achetés ou créés, des systèmes autocorrectifs tels que Veritech...). Deux de ces ateliers sont consacrés à l'informatique (nous avons une salle informatique avec 14 ordinateurs).
Un seul de ces ateliers est régulièrement concerné par Jeuxpedago, c'est un atelier quasi-autonome. C'est l'occasion de faire retravailler mes élèves sur des notions déjà vues en classe : donc il s'agit d'exercices d'entraînement qui ne substituent pas au travail fait en classe mais le complètent. Certains élèves dispraxiques y trouvent un intérêt, car ils évitent les pièges que leur pose l'écriture. Certains élèves que l'on a du mal à motiver en classe voient dans l'affichage des scores des autres élèves de la classe une émulation suffisante pour se concentrer. Certains élèves qui ne sont pas assez rapides n'hésitent pas à aller finir les exercices chez eux.
D'une manière globale, l'interface est soignée et les élèves ne rechignent pas à faire les différents exercices que je leur choisis. La possibilité qui m'est donnée de visualiser les résultats de tous les élèves sur un jeu en particulier me permet même d'évaluer certains items. Enfin, les élèves peuvent eux-même visualiser dans leurs statistiques personnelles leurs points forts et leurs points faibles et je trouve que c'est une bonne manière d'avancer. D'une semaine sur l'autre, j'enlève les exercices qui sont massivement réussis et en rajoute d'autres selon les notions que nous avons abordées, ce qui n'empêche pas un élève de retravailler les exercices échoués, à partir de ses statistiques. Le mode tournoi permet de mettre "une priorité" sur tel ou tel exercice et est très utile.
J'utilise principalement les exercices de Français et Mathématiques (quoique j'utilise en parallèle "Calculatice" pour les calculs).
Lucien P. Professeur des écoles à Marlioz
J'utilise dans un premier temps JeuxPedago en classe, en salle informatique et sur TBI pour apprendre à manipuler l'espace numérique et à y prendre plaisir.
Nous utilisons pour cela le code classe qui permet aux enfants de sélectionner leur prénom pour jouer.
En début d'année, j'ai retiré tous les jeux/exercices du menu proposé. Et je place au fur et à mesure ceux qui correspondent aux notions étudiées en classe. Ils viennent donc en renforcement des travaux écrits et des apprentissages réalisés en classe. Et comme les enfants prennent beaucoup de plaisir à y revenir pour améliorer leur propre performance, se mesurer à celle des copains de la classe et même à celle du maître, le nombre d'exercices réalisés est très vite impressionnant.
Je choisis donc les exercices ajoutés à notre menu en fonction de la progression de classe. Il n'est pas rare de désactiver le filtre des choix pour aller même chercher des exercices collège jusqu'au niveau 3ème. Cela nous arrive aussi avec JeuxGéographiques puisque la plupart des élèves se confrontent aux jeux niveau brevet.
Il y a aussi, et c'est un énorme plus, la possibilité de proposer une nouvelle activité. Par exemple encore récemment en Anglais sur les hobbies. Et celle-ci est très rapidement ajoutée aux très nombreuses déjà existantes. Il est à cet égard assez impressionnant de constater à quel point les activités épousent aux plus près les programmes tant de l'élémentaire que du secondaire.
Réactivité pour proposer de nouvelles activités et pour faire disparaître les très rares erreurs sur la quantité impressionnante d'items proposés sur une version beta.
L'intérêt de JeuxPedago dépasse évidemment le cadre de la classe puisque les enfants peuvent avec leur code personnel y jouer aussi à la maison et reprendre leurs activités. Il est intéressant de les "voir" alors jouer le soir, en week-end à se confronter aux performances classe/maître avec des scores toujours plus élevés. Les parents ne constatent pas un temps forcément plus grand sur l'ordi mais moins de jeux autres, et ils en semblent assez satisfaits.
Pour la préparation d'une évaluation, par exemple en géographie, les enfants disposent bien évidemment de leur cours écrit, mais par le biais de l'agenda numérique, ils ont le lien qui leur permet directement d'aller s'entraîner en jouant sur la notion étudiée.
Dernière chose, je m'aperçois que les élèves de CM2 continuent de s'entraîner pour le plaisir sur jeux pédagos... Et passés au collège (6ème aussi bien que 3ème) poursuivent de fréquenter assidument Jeux-géographiques puisque nous l'utilisions avant JeuxPedago. C'est donc une pratique qui "survit" à la proximité du maître qui l'a instituée.
Ollivier M. Professeur des écoles à Saint-Barthélémy d'Anjou
J'ai une classe de 6° avec des élèves dyslexiques; avec la collègue qui "chapeaute" ces élèves à difficultés particulières, nous avons pris l'habitude de faire faire des exercices variés et interactifs, dans tous les domaines: Français (mon domaine), Histoire et Géographie (le sien) mais aussi Anglais, Mathématiques...s'ils en ont besoin. Et les autres élèves en difficultés en profitent aussi.
Le principe recherché est que l'élève soit en quelque sorte mis dans plusieurs situations à la fois : qu'il puisse se juger lui-même, ce qui est le cas avec les exercices de Jeuxpedago puisqu'ils ont la réponse et les encouragements; qu'ils puissent ensuite se confronter aux autres, puisqu'ils ont accès à leurs scores respectifs; qu'ils puissent apprendre ou réviser en s'amusant, et , ce qui n'est pas le plus négligeable pour des élèves en difficultés, "se battre" pour arriver en tête au prochain essai. Ces élèves ont besoin que les consignes, les conseils soient répétés de très nombreuses fois; or, le fait de les placer en situation de compétition correspond bien à ce que nous attendons: ils veulent s'améliorer d'eux-mêmes et veulent d'eux-mêmes recommencer un exercice pour être le/la meilleur/re de leur classe. Et pendant ce temps ils revoient le point qui nous intéresse.
Par exemple, pour être concrète: en Français j'ai revu la conjugaison du présent de l'Indicatif; et elle n'est pas forcément "gagnée" pour tous ! Le fait de faire et refaire les exercices leur fait apprendre, visualiser (ce qui est très important) les verbes; la rapidité d'exécution est un autre facteur important pour eux: ils ont du mal à lire, écrire vite; or le principe du jeu les "désinhibe" : ils ne sont plus jugés par leur professeur, mais par eux-mêmes.
Au début, c'est moi qui leur imposais un score minimum pour avoir le droit de passer à un autre exercice; pour l'orthographe des mots usuels, je leur ai imposé dès le début d'atteindre 100%; pour les verbes au présent, je n'ai pas eu besoin de le faire: le fait de voir leur score et celui des autres les a poussés à atteindre les 100% tout seuls ! Et même si je leur dis qu'ils peuvent passer à autre chose, ils me répondent qu'ils préfèrent refaire de façon à arriver en tête; le but est atteint, ils revoient des règles, des points qu'ils vont mémoriser.
Je prends le cas d'un élève , que nous appellerons S. : il a énormément de difficultés, liées non pas à une dyslexie mais à des facteurs sociaux, familiaux importants; au début il se sentait "inférieur" aux autres. [...] J' ai mis S. sur des exercices concernant l'orthographe des mots usuels, puis sur des homophones grammaticaux (a/à, et/est...); au début il m'a avoué qu'il n'avait jamais rien compris à ces derniers; il a donc commencé les phrases et je lui ai donné une astuce (remplacer a par avait...); il a fait l'exercice seul, et quand il est arrivé à la fin, l'a refait de lui-même car il n'était pas satisfait; puis à force de les faire, il est arrivé à 100 % en un record de temps; quand les autres ont vu qu'il était en tête des scores, ils ont voulu essayer de le "battre", ce qui lui a donné une fierté non négligeable.
C'est aussi et surtout ces éléments psychologiques que nous recherchons: ces élèves sont en difficultés depuis longtemps, et on le leur a parfois, ou souvent, fait remarquer de façon peu gentille; le fait de se sentir capables les valorise, et ils entrent volontairement en compétition avec les autres pour s'améliorer.
C'est arrivé au point que nombreux sont ceux de la même classe qui n'ont pas forcément de grandes difficultés, mais qui demandent à venir quand même dans ces créneaux, juste pour s'amuser. Le pari de base est gagné: les faire venir au collège en plus de leurs horaires en y prenant du plaisir .
Isabelle V. Professeur de Lettres Classiques à La Valette du Var.